Lecture d'automne : Ida B. et ses plans pour s'amuser à fond

Ida B raconte ses aventures de petite fille : ses dialogues avec les pommiers du verger, ses inventions révolutionnaires...mais sa mère tombe malade et on envoie Ida B à l'école alors que ses parents lui faisaient la classe jusqu'ici. Ida B décide de fermer son coeur à ses parents et à l'école.
Ce livre m'a serré le coeur et m'a fait mal au ventre quand je lisais les luttes internes d'Ida B pour résister aux attaques : des enfants qui veulent devenir son amie, son institutrice qui tente de gagner sa confiance, la tristesse et la résignation de ses parents...Ida B fléchit mais ne rompt pas...ou presque.
Magnifique roman sur la vie, la relation aux autres et l'enfance.

Katherine Hannigan
Ida B. et ses plans pour s'amuser à fond, éviter les désastres et (éventuellement) sauver le monde.
Seuil

Emploi du temps modulable

C'est drôle mais je n'imaginais pas au début de l'année que j'ouvrirai plusieurs fois par jour mon agenda : déplacement d'heures de cours, réunions, accompagnement de sortie...c'est incessant!
J'utilise un agenda papier (une semaine sur 2 pages) mais également Google Agenda. Je n'en ai pas essayé d'autre mais je ne le trouve pas de plus simples et pratiques à utiliser. Pour le moment, il me convient..à peu près!.
Chaque lundi j'imprime en deux exemplaires le planning prévisionnel de la semaine : un est affiché sur la porte du CDI pour les élèves, l'autre se trouve en salle des profs, sur le panneau d'affichage dédié au CDI. Je surligne en rose les heures "occupées" par les classes et précise les fermetures inhabituelles...qui sont plutôt fréquentes ces derniers temps! (formation, réunion locale des professeurs-documentalistes, visites à la médiathèque...)
Enfin, l'agenda est partageable en ligne. Nous allons bientôt avoir 'Le cartable en ligne' au collège donc je vais d'abord m'assurer que cela ne sera pas redondant mais le cas échéant, je partagereai volontiers le planning du CDI avec la vie scolaire, les professeurs intéréssés, la direction, l'intendance...bref, qui voudra!
Seul inconvénient pour la version papier : il faut ré-imprimer en cas de changement de dernière minute (ou barrer à la main,ce qui n'est pas très joli).
Je trouve qu'il est primordial que TOUT le monde comprenne pourquoi/comment/quand le CDI est ouvert...ou fermé!

Lu sous la couette : Le ciel de Bay City, Catherine Mavrikakis

Je me suis hâtée de le lire car je l'ai trouvé en "prêt une semaine" à la bibliothèque.
Encore un livre qui nous parle de la Shoah, pas de façon factuelle mais par de petits détails, au travers de la voix d'Amy, jeune américaine dont les 48 membres de la famille ont été exterminés pendant la seconde guerre mondiale. Sa mère et sa tante, françaises, ont choisi de s'installer aux Etats-Unis pour démarrer une nouvelle existence et oublier toutes les traces douloureuses du passé. Amy mène donc une American way of life de pacotille : c'est une enfant non désirée à qui l'on cache tout de ses origines et de l'histoire familiale. Amy fait des cauchemars à ce sujet toutes les nuits et ne pense qu'à s'enfuir de Bay City, morne ville du Michigan.
La construction du livre, entre passé et présent, revient en détail sur les quelques jours qui précédent un évènement qui va bouleverser la vie d'Amy le 04 juillet 1979 : Sa maison et toute sa famille disparaissent dans un incendie.
Encore une fois, pas plus de détails sur l'histoire. Ce qui m'a plu, c'est le désespoir et la noirceur d'Amy ainsi que sa capacité à raconter froidement des fragments de sa vie si émouvants parce qu'anodins et terriblement vrais.
Enfin, ce livre ne fait finalement que parler de l'importance de la mémoire et de la transmission, ce qui m'amène à mentionner l'exposition de Patrick Zachmann à la cité nationale de l'histoire de l'immigration qui vient de se terminer ( http://www.histoire-immigration.fr/index.php?lg=fr&nav=591&flash=0.) dont les thèmes sont similaires.

Le ciel de Bay City
Catherine Mavrikakis
Editions Sabine Wespieser

Pluie, fréquentation du CDI et humeur des élèves

Lundi nous avons eu notre premier véritable jour de pluie de l'année. Aux récréations, la fréquentation du CDI a plus que doublé et sur l'heure du midi, j'ai largement fait le plein.
Les élèves sont plus ou moins autorisés à rester dans le hall en cas de mauvais temps, sous surveillance. Comme on me l'a expliqué lundi, les surveillants n'étaient pas assez nombreux et j'ai du intervenir plusieurs fois pour tenter d'obtenir un semblant de calme dans le couloir car le CDI est situé dans le hall et le bruit dans le couloir n'encourage pas le calme dans les salles voisines...
Ce midi, pas de pluie, mais l'ambiance était très électrique depuis le matin suite à un exercice programmé d'alerte incendie. Les élèves du CDI, bien que bavards, respectaient le calme demandé...jusqu'à ce que j'entende des hurlements dans le couloir : j'ai ouvert la porte précipitamment pour découvrir une fille par terre qu'une camarade trainait par les cheveux en hurlant. Je leur ai ordonné d'arrêter sur le champ et de me donner leurs carnets. Elles se sont empressées de se cacher dans un angle du couloir. Ne pouvant laisser le CDI sans surveillance, j'ai fait venir une surveillante qui n'a pas réussi à obtenir les carnets et m'a donné un seul nom. Je suis donc très en colère. J'ai incendié ses deux élèves qui méritent une punition grave pour au moins trois raisons (stationnement interdit dans le hall, perturbation du CDI, refus de donner les carnets) et il y a de fortes chances qu'elles s'en tirent sans rien! Je pense aller régler ça à la vie scolaire demain mais je me sens impuissante.

Lu sous la couette : les saisons de la nuit, Colum McCann

Le temps vire à l'automne et on ne nous a pas encore mis le chauffage. C'est sans doute pour cela que j'ai préféré rester sous la couette hier matin. Je ne me suis levée qu'à 13h, après avoir fini Les saisons de la nuit.
C'est un livre magnifique et bouleversant.
Du début du 20e siècle à nos jours, il relate la vie d'un ouvrier noir, Nathan Walker, qui travaille à la construction du tunnel de métro new-yorkais sous l'Hudson River. D'un chapitre à l'autre nous alternons avec la compagnie de Treefrog, un SDF "contemporain" qui squatte un abri dans un tunnel de métro new-yorkais depuis quatre ans. Au fil des pages, la construction rapproche les deux personnages dont les vies compliquées finissent par s'entremêler et se confondre.
C'est un récit profondément humain, rempli de solitude et de douleur.

Du choix de la bouilloire adéquate

J'en avais parlé ici, tout mon attirail était fin prêt avant même la rentrée mais je n'ai pas encore eu l'occasion de m'en servir alors que la rentrée officielle date tout juste d'un mois.
Pourquoi? tout simplement parce que le CDI est ouvert à toutes les récréations, ce qui ne me laisse pas le temps d'aller faire chauffer l'eau de la bouilloire en salle des profs. Et si jamais je n'ai pas d'élèves, je suis aux quatres coins du collège et si il m'arrive (très souvent!) de passer devant ladite bouilloire, je n'ai en général ni tasse à la main ni l'idée d'aller remplir la bouilloire d'eau avant de repartir ailleurs.
J'ai donc décidé d'investir dans une bouilloire privée qui restera au CDI. Ce n'est pas très convivial, certes, mais je n'ai jamais aimé les pauses devant la machine à café. Je pourrai cependant faire profiter mes visiteurs (adultes) de mon eau bouillie...à condition de prévoir une tasse supplémentaire pour cette occasion. De plus, le CDI étant exposé plein nord, je commence à avoir froid un peu partout et surtout aux mains lorsque je suis devant l'ordinateur...problème de chauffage résolu!
J'ai donc commandé une bouilloire sur un site de VPC avec un réduction énorme et me voilà 7propriétaire d'une bouilloire en inox de 1, 7 litres, ce qui est beaucoup trop pour moi alors je viens de faire l'échange avec la bouilloire blanche qui m'a été offerte en 2001 à l'occasion d'un emménagement. D'une capacité d'un litre, elle sera parfaitement adaptée à mes besoins...dès lundi prochain!

source de l'image : wikimedia commons