Paperblog : Les meilleurs actualités issues des blogs

28/06/2010

feuilles volantes

Dernière semaine.

Fenêtres ouvertes et courants d'air.
Feuilles de récolement 
Feuilles de livres en retard 
Feuilles de manuels manquants
Feuilles de séries lecture non rendues et incomplètes

cerises mûres au déjeuner
siestes au parc sans clochards, à l'ombre
excellent dîner à l'Assiette et regret immense de ne pas avoir choisi la crème caramel
concert de jazz à ambiance familiale dans une cour de Belleville
glace italienne noisette-passion après un trajet en bus mouvementé
pansements dans les nu-pieds à talons
arrivée à 09 heures un peu passées, et alors?
lettre de désistement protocolaire suite à invitation de mariage indécente

22/06/2010

des Bleus un peu partout

Au CDI, la dernière sélection thématique de l'année a pour objet l'Afrique du Sud et la Coupe du Monde. Une collègue de français avec qui je partage la même indifférence pour ce sport a eu du mal à comprendre que je fasse une telle sélection. Je lui ai alors désigné les dos des élèves penchés sur les documents : que des garçons, que des récalcitrants du CDI, habitués à se faire houspiller pour cause de squatt dans le couloir et boules puantes. Au total, une trentaine de non habitués ont passé le seuil ces deux dernières semaines, demandant s'ils pouvaient tourner les pages des livres ou venant consulter le tableau des matchs. Un seul poster pour égayer, Anelka en bleu, retiré du Monde des Ados...il me fait face toute la journée, en plus!
(Mise à jour du 25/06/10 : face aux demandes répétées de nombreux élèves, le poster a été jeté)

Un gros bleu presque violet au dessus du genou, suite à un heurt violent avec un accoudoir métallique de bus parisien. (sans oublier mes bleus quotidiens avec les pédales de mon vélo)

Du bleu à l'âme aussi, après quatre jours de ramassage des manuels scolaires : jambes lourdes, petits yeux, cerveau divisé en 4 niveau (6e,5e,4e,3e) et malaise face au laisser aller de certains élèves qui ne viennent plus en cours, ne comptent pas réviser pour le brevet, ne viennent pas rendre leurs livres ou refusent de se calmer dans le couloir avec cinq adultes en face d'eux qui tentent de leur faire entendre raison.

Mon bilan d'activités est presque terminé, il omet volontairement de parler du ramassage des manuels ainsi que de ce qui m'est arrivé en avril/mai et qui n'a véritablement AUCUNE incidence sur mes activités au CDI.
Je m'attends donc à une attaque hiérarchique en règle d'ici le 02 juillet.
La soirée du collège est prévue le 1er et je ne compte pas m'y rendre : on a déjà déjeuné sympathiquement entre collègues, j'ai fait tous les sourires forcés de rigueur à la journée Portes Ouvertes, je ne peux pas pousser l'hypocrisie plus loin, j'irai donc à la soirée du collège de mon conjoint!

15/06/2010

Lu sans glacons : Je suis le chapeau, Alex Cousseau

J'avais aperçu Alex Cousseau au salon du livre de Montreuil en novembre dernier, juste avant une séance de dédicaces. Il avait l'air de se demander ce qu'il faisait là. Je ne le connaissais pas. J'ai retenu le nom.

InterCDI est arrivé hier au CDI. On y conseille Je suis le chapeau "pour les bons lecteurs, à partir de 13 ans" tandis que quelques pages plus loin Sylvie Gracia, des éditions du Rouergue indique : "les livres d'Alex Couseeau s'adressent plutôt à des ados de15-16 ans". Moi je dis : les deux! Quel mal y-a-t-il à ne pas tout saisir lors d'une lecture? surtout dans le cas de ce roman, rempli de rêves et de pensées un peu dingues. On y croise des vrais gens (Churchill, Flaherty...), une dent de narval et l'ombre du monstre du Loch Ness : de quoi s'endormir en plein milieu de chapitre et passer une très bonne nuit.
Je trouve l'écriture de Cousseau presque poétique. En tout cas légère et magnifique.


Alex Cousseau
Je suis le chapeau
DoAdo
Rouergue

13/06/2010

Lu en ville : Les lieux sombres, Gillian Flynn

Celui-là, je l'ai lu quasiment sans pause, en trois jours, tellement je voulais SAVOIR.
Une narratrice paumée et acerbe revient sur les évènements qui ont conduit au meurtre de sa mère, de ses deux soeurs et à la condamnation de son grand frère vingt-cinq ans plus tôt. Son réçit est coupé par ce qui c'est passé ce jour-là, heure par heure ou presque, pour chacun des membres de sa famille.
Le plus réussi? on change d'avis sans cesse sur ce qui a pu se passer, et les derniers chapitres, façon film d'horreur, ou on s'accroche désespérement  à la vie quand un tueur fou vous poursuit.
Le moins? la traduction copiée/collée de l'anglais par moment, des fautes de grammaire et de syntaxe à hurler et des lacunes culturelles pour une ou deux expressions, ainsi que quelques culbutes scénaristiques pour que chaque intrigue retombe pile poil où il faut, ce qui fait assez plaqué.
Si j'avais su, je l'aurais gardé pour les vacances : 483 pages de suspense.

Gillian Flynn
Les lieux sombres
Sonatine

07/06/2010

Lu au parc : Imago, d'Eva-Marie Liffner

Edité chez Rivages, ce roman ne pouvait que m'attirer. Il est classé en thriller mais pour l'instant, je ne vois pas bien pourquoi.
Il y a bien un cadavre enfoncé dans la tourbe comme dans la parole de Fergus de Siobahn Dowd mais le corps date du 19ème siècle (guerre contre la Prusse) et il ne s'agit point de littérature jeunesse.
Le roman est situé au Danemark et entrecoupé de passages narrés par Esmé, une femme de ménage passionnée d'histoire qui lache tout pour se consacrer à l'histoire de ce cadavre (de nos jours) et d'extraits de livres ou articles de journaux d'époque.
Atmosphères et lieux sont bien décrits, mais je m'ennuie...

Imago
Eva-Marie Liffner
Rivages Thriller