Je suis moins fatiguée pendant et après mes journées au collège et je suis radieuse le week-end (surtout quand il fait beau et que ma bonne mine de l'été me dispense encore de me maquiller!). Peut-être parce que je commence à avoir moins peur de m'en prendre plein la tête à tout instant puisque justement on ne m'agresse plus. (Enfin si, toujours les même collègues TZR/contractuels hargneux et incompétents qui me harcèlent pour piquer les manuels des mains des élèves, mais ça, ça ne compte même pas). Pour le reste, j'ai l'impression de regagner chaque jour un peu de liberté et d'autonomie. De la légèreté aussi, pas mal.
Le CDI est toujours glacial mais a battu son record de prêts en septembre. J'ai enfin réussi à garder une prise pour écouter les concerts de la cité de la musique (quand je suis seule) sans faire sauter le courant de la moitié du bâtiment et je regarde ma liste de trucs à faire sans hauts le coeur ni sueurs froides.
Et malgré l'absence criante de chauffage dans ce satané vieux bahut pourri exposé plein nord je réalise qu'il faut du temps pour récolter les fruits de son travail. Je commence tout juste à me détendre, à entamer des activités de confort. Le CDI au coeur de l'établissement bla bla...je dirai plutôt que j'ai trouvé ma place dans ce CDI qui s'est lui même lové autour des élèves et des collègues. On ne ronronne pas mais on a un peu moins froid.
02/10/2012
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Voilà qui est doux à lire !
RépondreSupprimerBravo à toi pour toute ta persévérance, continue à savourer les fruits de ton travail.
oui, de la douceur dans ce monde de brutes, j'en veux toujours plus!
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