Je profite de trente minutes sans élèves pour écouter Radiohead au CDI, en regrettant le congé maladie d'une collègue qui m'avait promis de me tricoter des mitaines. Elles me manquent cruellement, j'ai le bout des doigts gelés. Le radiateur reste froid et je ne me réchauffe pas, malgré des heures de permanence à plein, remplies de 6e pas dégrossis du tout et de 4e qui sont bizarrement très sages, parce que les collègues commencent à tomber en masse comme des mouches.
Les réunions se tassent un peu, j'ai bouclé ma dernière commande de l'année, j'enchaine les séances en tout genre avec pas mal de plaisir et de fatigue et surtout, j'arrive à me poser pour de bon en salle des profs à la seule récréation où le CDI est fermé, et j'arrive à m'y reposer et à discuter sans avoir envie de m'enfuir en courant au vu de certaines conversations qui m'ennuient profondément. Je me sens à la fois engourdie et hyper sensible à tout ce qui m'entoure, comme si j'hésitais entre me préparer à hiberner ou passer l'hiver sans bonnet, sous les flocons. Et on n'est qu'en automne...
Je n'en parle pas mais je lis du Kessel, du Plath, et le dernier Patrick Ness, seul roman jeunesse qui me parle depuis la rentrée.
11/10/2011
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire