Paperblog : Les meilleurs actualités issues des blogs

08/05/2011

Lu en avalant du pollen : La maison du pont, Aiden Chambers

Le bibliothécaire m'a dit que j'allais être la première à le lire : j'aurai préféré qu'un adolescent parisien le lise à la place d'une documentaliste adulte...tant pis, mais j'espère que ce sera le cas, après moi.
C'est anglais, plein de "vaguàlame", d'amitié et d'amour bancal. Deux garçons, deux filles, du pain, de la peinture, un pont...il se passe peu de choses, chaque évènement est raconté en détail et c'est un peu lassant, surtout quand il s'agit de raconter comment on soigne et déplace un garçon blessé plus ou moins conscient, le tout sur une quinzaine d'heures. C'est horripilant quand tout nous ramène au pont, à sa symbolique, à coup d'antiquité, de roman, de paroles de chansons...et c'est excellent, quand il s'agit d'évoquer le désarroi de l'adolescent, les malaises des parents. C'est du gachis, quand la fin tente d'expliquer et de justifier tout alors que tous les doutes et les questions que l'on se posait (sur un personnage) auraient méritées de rester dans le flou. Ca commence comme un film indépendant et ça se termine comme un gros mélo hollywoodien (à l'anglaise, tout de même).
Lecture bancale.

La maison du pont
Aiden Chambers
Thierry Magnier

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire