Un tour au salon du livre jeunesse à Montreuil

J'ai calculé avoir passé près de 04 heures sur place à arpenter les allées et les deux niveaux du salon. C'est la première fois que je m'y rends avec un oeil de professionnelle avertie : je l'ai fréquenté jadis avec mes parents (ce qui a fortement contribué à développer mon amour des livres et à faire la douloureuse distinction entre la gratuité des livres en bibliothèque et les autres). Par la suite je m'y suis rendue simplement par plaisir car mon ancien métier n'avait (vraiment) aucun rapport avec la littérature jeunesse.
Pour la première fois, je ne me suis pas contentée d'achats, dédicaces, manipulations et pêche aux marques pages, affiches et catalogues d'éditeurs : j'ai posé des questions et même avoué mon admiration pour les images d'Etienne Delessert sur la lecture, malheureusement épuisées. Elles pourraient être de nouveau éditées...je mênerai une veille active pour ne pas les rater si c'est le cas!
Je meurs d'ailleurs d'envie d'illustrer cet article d'images de Delessert mais je m'en abstiens par respect pour le droit d'auteur.

J'ai été frappée de voir les retombées du phénomène Twilight et compagnie : certains éditeurs ont bien compris qu'ils pouvaient facilement capter un certain public jeune et nombreux sont ceux qui affichaient des grands formats épais aux couvertures sombres et affichant des adolescents visiblement torturés (mordus?). Ils ne passeront pas par moi, et pas encore par le CDI : j'ai fait l'acquisition de Fascination en arrivant à la rentrée mais aucun élève ne me l'a demandé et je voudrais le lire avant (et je n'en ai aucune envie à vrai dire).

Quoi d'autre? Je n'ai pas reperé de nouveaux titres en littérature jeunesse qui m'aient fait envie, sauf quelques uns pour les grands et comme je suis en collège, je n'ai pas poussé plus loin la curiosité, je les lirai à la bibliothèque.
Comme chaque année, je me suis procurée la sélection gratuite et de qualité de Livres au trésor qui me servira pour ma première commande de 2010.

Pour terminer, le dos rompu et les membres courbaturés, pliée en deux sous le poids de mes récoltes, j'ai trouvé la porte de Beaubourg fermée suite à une grève que nous avions oublié...et que je soutiens moralement.